Le reporting RSE dit aussi extra-financier, consiste à publier des informations sociales et environnementales au sein du rapport de gestion ou dans un rapport séparé souvent appelé « rapport de développement durable » ou « Rapport de Responsabilité Sociétale ». Depuis 2001 et avec la loi NRE, les entreprises du CAC40 ont cette habitude. Le Grenelle de l’environnement dans son article 225 a renforcé ces obligations selon différents seuils d’effectifs, de CA et de bilan.

L’article 225-105-2 du code de commerce, tel que modifié par la loi Grenelle 2, concerne depuis le 1er janvier 2014,  les entreprises de plus de 500 salariés et 100 M€ de total de bilan ou de CA annuel pour les exercices clos après le 31 décembre 2013.  En outre, à partir de 2017 pour les exercices clos au 31 décembre 2016, ces informations devront avoir été vérifiées par un tiers indépendant accrédité par le Cofrac.

Plus que jamais, c’est maintenant qu’il convient de se pencher sur cette question.

L’objectif de cette loi est de pousser l’entreprise à prendre conscience et rendre compte de l’impact de ses activités. Mais aussi de montrer comment elle intègre les enjeux sociaux et environnementaux dans sont projet économique.

Dans la majeure partie des rapports, les entreprises prennent cette obligation « au pied de la lettre ». C’est une nouvelle contrainte et elles se cantonnent de répondre aux 29 indicateurs, voire au 42 si elles sont cotées sur un marché réglementé. Ceci donne lieu à un indigeste tableau Excel en annexe ou une liste de tableaux et de chiffres qui bien souvent ne valorisent pas l’entreprise.

Nous voyons en cette contrainte un bon moyen de prendre conscience des externalités positives ou négatives de son activité. C’est l’occasion aussi de valoriser simplement des bonnes pratiques existantes au sein de l’organisation et de mettre en avant des actions emblématiques.

Au-delà de la liste d’action « à la Prévert » ou de la check-list d’indicateurs conforment, une présentation dynamique et proactive permet de sélectionner l’information pour valoriser l’entreprise.  L’enjeu est de montrer par des exemples comment l’entreprise intègre et concrétise sa Responsabilité Sociétale en fonction de ces enjeux prioritaires : organisation RSE, pilotage, politiques, actions…

Il y a la loi et l’esprit de la loi ! Chez ORAVEO, nous considérons qu’en matière de RSE et de reporting, c’est plus l’esprit de la loi qui est intéressant que la loi en elle-même. Notre approche du reporting consiste donc à valoriser l’engagement de l’entreprise dans une partie « soft law » et de reléguer en annexe, dans une partie « hard law » pour les initiés de l’information extra-financière, les tableaux d’indicateurs, le périmètre de reporting, la méthodologie…